Cedreo est engagé dans une démarche d’impact positif depuis plusieurs années déjà. Elle a été initiée par Mickaël Keromnes, le CEO et fondateur de Cedreo pour qui une entreprise se doit de prendre soin de l’ensemble de son écosystème pour avoir une croissance soutenue et soutenable. Par ailleurs, de nombreuses études démontrent qu’un engagement fort en matière de RSE et de développement durable n’est absolument pas incompatible avec la croissance et la rentabilité, bien au contraire !
Mickaël a voulu très vite associer l’ensemble des collaborateurs à cette démarche. Dans sa logique, l’engagement doit être intrinsèque à la société et ne doit pas dépendre que de son dirigeant qui peut vite devenir le goulot d’étranglement. Mais alors comment engager ses collaborateurs dans la démarche ? Voici le chemin que nous avons parcouru.
1. Sensibiliser
Chaque nouveau collaborateur qui arrive à Cedreo a une présentation de notre démarche RSE. Cela fait partie intégrante de la phase d’onboarding et permet de “mettre à niveau” sur les enjeux de notre démarche et de présenter les actions passées et en cours. A cela s’ajoutent des actions de sensibilisation ponctuelles. Nous avons profité de notre séminaire annuel pour faire un atelier 2 Tonnes par exemple. Nous participons actuellement au challenge Energic qui permet à chacun de réduire son impact carbone de manière ludique et à son rythme grâce à une animation quotidienne, des missions et l’accès à des contenus variés.
2. Définir un objectif stratégique d’entreprise
Le premier objectif stratégique lié à la RSE date de 2020 et était d’obtenir la certification B Corp. C’est à partir de ce moment-là que nous avons structuré notre démarche autour de 5 piliers : environnement, gouvernance, territoire, clients et salariés. Nous avons d’abord monté une équipe ad hoc pour atteindre cet objectif avec un leader dédié à chaque pilier. Puis nous avons pérennisé cette équipe et ce découpage en créant un comité d’impact positif. Un pilier communication interne / externe s’y est ajouté car nous sommes persuadés qu’il faut partager les bonnes pratiques (comme les erreurs) avec les autres entreprises. Souvent c’est en s’inspirant de choses concrètes mises en place dans d’autres entreprises que l’on avance.
Notre objectif d’ici 2026 est de faire de Cedreo un catalyseur de la RSE pour l’ensemble de nos parties prenantes. C’est un axe stratégique à part entière qui utilise les mêmes méthodes de gestion que tous nos axes stratégiques business.
A plus court terme, nous visons à devenir une entreprise à mission, c’est-à-dire inscrire une finalité d’ordre social ou environnementale dans les statuts de l’entreprise.
3. Accorder du temps et un budget
Pour avancer concrètement, nous avons doté le comité d’impact positif de moyens humains. Chaque salarié dispose de 6 jours par an s’il souhaite s’impliquer sur des projets à impact initié par Cedreo. Chacun peut proposer des actions ou s’inscrire dans des actions définies sur les piliers qui leur parlent le plus.
Nous attribuons aussi 1% de notre chiffre d’affaires en budget pour ce comité. En pratique, nous avons priorisé une contribution à la neutralité carbone pour la part de consommation carbone que nous n’avons pas encore réduite (et avons bien sûr un plan ambitieux en place pour réduire) et le reste du budget est ventilé par le comité d’impact positif en fonction des besoins et projets en cours dans les différents piliers.
4. Communiquer sur les résultats des actions
Pour continuer de motiver les troupes et montrer que les choses avancent, il ne faut pas négliger le partage des résultats des actions. Le mieux étant de se baser sur des preuves mesurables. Toutes les 3 semaines, le comité d’impact fait le point sur l’avancement des projets à l’ensemble de l’équipe, occasion également pour chacun de poser leurs questions.
Pour conclure
L’engagement de l’entreprise dans une démarche à impact positif est un élément fédérateur qui donne du sens à la majorité des collaborateurs. Cela permet également de travailler avec des collègues d’autres services sur des sujets qui nous font sortir de notre quotidien. La démarche est appréciée en interne et le partage régulier avec l’ensemble des collaborateurs permet à chacun de rester informé de l’avancement des sujets.